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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 20:10

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N6

 

                                                           IX

           

            Le lendemain, mes compagnons de chambrée me chargent de verser l’eau pour la toilette, puisque je ne suis pas considéré assez costaud pour charrier les baquets ni pour faire autre chose. Je suis d’emblée surpris de voir comment chaque homme s'y prend différemment pour se laver, les mains ou le visage et il ne me faudrait que quelques jours pour apprendre, au vu des mains, qui est, et même quel sorte de caractère humain a celui que je vois se laver. On peut « lire » dans le geste de se laver les mains comme on lit dans les cartes.

            Quand nos activités sont terminées, des types de la chambre me mettent dos au mur avec leurs questions sur mes propos de la veille. « Qu'est-ce que la vérité sinon l'exactitude ? », «  Comment pouvez-vous dire qu'être libre ou enfermé, c’est pareil ? (Mais je n'ai jamais dit cela, voyons ! ») Seul le docteur qui partage mon lit ne trouve rien à redire à mes propos. «  C'est mauvais pour tous, donc c'est bien, c'est dans l'ordre des choses ! » A part la sienne, je gagne l'adhésion d'un jeune homme qui n'a pas fait d'études et qui déclare, son visage de paysan éveillé, qu’il ne comprend pas bien ce que j’ai dit mais qu’il sent que les choses sont ainsi.

            Si j'échappe à la corvée de m’expliquer, ce n’est que parce que nous sommes jour de «  perquisition ». On nous fait tous sortir dans le couloir, on nous aligne en rangs, visage au mur pendant le contrôle de nos lits et de nos effets. Cette scène, le front au mur dans le couloir, me remet en mémoire un passage d’un livre dont je ne peux retrouver le titre. Au bout d'un quart d'heure, le titre du livre me revient en mémoire et je souris.

            ‒Dis-donc, toi, qu'est-ce que tu as à rire ? Interroge un gardien resté à la porte pour vérifier comment nous refaisons nos lits, nos bagages.

‒Je n’ai pas ri, j’ai souri, dis-je bêtement.

            ‒Tu as ri.

            ‒J'ai seulement souri.

            ‒Tu as ri, tonne-t-il et il gagne la partie parce que je me rends compte qu’il est absurde de lui résister. Il reprend :

            ‒Pourquoi as-tu ri ?

Je pense que je dois rester seul impliqué dans cette situation lamentable et je dis la vérité.

            ‒Je me suis rappelé un livre contenant une scène analogue.

            ‒Quel titre ?

            ‒«  Le zéro et l'infini » de Arthur Koestler.

            ‒Qui ?

            Je répète le nom, qui ne lui dit rien.

            ‒Qu'y avait-il dans ce livre ?

            J'avale ma salive. Il m'est impossible de revenir en arrière et d'inventer, je le sens bien.

‒C’était une scène comme à l’instant, avec des détenus placés face au mur, dans le couloir.

            ‒Qu'est-ce qui te fait rire là-dedans ?

            ‒Rien ! Sauf que dans le livre, la scène s'achevait autrement.

            ‒Comment ?

             L’insistance de l’imbécile m’ennuie. Je vais lui dire la vérité, aussi pourrons-nous en finir.

‒Dans le livre, les détenus se retrouvent avec un revolver sur la nuque. Toute la salle tous sont pétrifiés. Un instant, le gardien paraît lui aussi paralysé. Puis il hurle : «  Provocateur ! » et se précipite sur moi, tirant sur mon veston jusqu'à me l'enlever. Puis il m'empoigne par la nuque en criant : « A l’isolement !»  

« L’isolement » est une cellule sombre avec une sorte de table ou lit de pierre et avec un trou en guise de WC. A l’isolement, un jour c’est sans rien à part un bol d’eau chaud à midi, le lendemain c’est demi- ration. Comme je suis en bras de chemise, je fais des mouvements de gymnastique pour me réchauffer. Au bout d'un quart d'heure, on jette ici quelqu'un d'autre, et lui aussi est en chemise.

            ‒Maintenant vous rirez à deux, dit le gardien en verrouillant la porte.

            Je regarde mon compagnon de souffrance qui, en effet, sourit.

‒Ça arrive, dit-il sur un ton amical.

            Je  chuchote :

            ‒ Pourquoi vous ont-ils puni ?

            ‒Ils ont trouvé sur moi un bouton de nacre à la perquisition.

            ‒Et alors ?

            ‒Comment ? Vous n'êtes pas au courant ? Avec un bouton de nacre que l'on fait tourner sur un fil, on peut produire une étincelle, rallumer un mégot de cigarette ou le feu du poêle s'il est éteint.

            Contrairement à moi, c'est un expert. Aussi propose-t-il de nous asseoir sur le lit de pierre dos à dos pour nous réchauffer. Sans que je l’interroge, il raconte :

            ‒Je suis ici depuis deux ans et j’en ai encore trois ans à cause de ma bonne humeur. Il y avait des réunion, là où je travaillais comme économiste, et bien sûr que je m’y ennuyais. Même les blagues du discoureur devant l’ensemble des employés ‒ comme vous savez, ils avaient reçu l'ordre de saupoudrer leurs tartines à lire de quelques blagues ‒ ne me faisaient pas rire. Alors, j'ai appris à deux-trois collègues à rire un bon coup trois fois: ha-ha-ha pour ponctuer chaque blague. Notre rire a marché et toute la salle l'a adopté. Ça a marché quelque temps mais à la troisième ou quatrième réunion, le responsable politique s'est rendu compte de quelque chose. Il a enquêté et a fini par remonter jusqu’à moi, car j'étais connu pour aimer la rigolade. Quand j'ai compris qu'ils allaient m'arrêter, je me suis enfui de chez moi mais comme je ne voulais pas me cacher chez un ami par crainte de l'enfoncer, j'ai voyagé en train à travers tout le pays et ça pendant environ deux ans. J'avais appris à circuler sans billet et à me sentir dans le train comme chez moi. Mais j'en ai eu finalement assez et je me suis rendu. J'ai été condamné comme instigateur et ennemi du régime.

            Je ne me contente pas d'aimer rire. Je suis intéressé par le problème du rire en général. Avant qu'on ne m'enferme, je m'occupais déjà du problème du rire! C'est un vrai problème, le rire humain !

            En lisant des écrits sur le rire, en méditant à son sujet, j'ai compris une chose à laquelle nous ne songeons pas toujours : l'homme rit surtout, sinon exclusivement, de l’homme. Le rire est social. Mais c'est aussi quelque chose d’extrêmement personnel et c’est dans ce sens que cela m’a intéressé, pour connaître les hommes.  Comment chacun rit-il ? J'avais commencé à établir une liste : il y a le rire homérique, le rire de bon cœur, à grand éclats, du bout des lèvres, le rire ironique, sardonique, le rire méchant, amer, jaune, le rire sous cape, le rire explosant à la barbe de quelqu'un, le rire hystérique, bête, intelligent, le rire cristallin, le rire étouffé... et tant d’autres qui tous mériteraient d'être catalogués !

            ‒Naturellement, continue-t-il, il est intéressant de savoir aussi pourquoi les gens rient et de quoi. On pourrait même définir les périodes historiques à la lumière du rire de leur époque. L'homme médiéval riait d'autre chose que nous et ne riait pas de ce qui faisait rire l'homme antique. En étudiant la question, je suis tombé sur le cas du sage de l'Antiquité Parmeniskos, devenu un jour incapable de rire. Il se rendit alors chez l’oracle dans l'espoir de retrouver le rire, mais c’est seulement au retour, devant une maladroite statue en bois sensée représenter la majestueuse mère d'Apollon qu’il éclata de rire. Sans parler de la déesse Déméter qui, après l’enlèvement de sa fille Perséphone en enfer perdit la raison et ne rit plus jamais jusqu'au jour où elle vit Baubo, l'épouse de son hôte, relève ses jupes. Il doit y avoir quelque chose dans ces légendes, tout comme c’est un problème aussi de savoir pourquoi les Jaunes rient moins que les Blancs. Mais je ne suis pas allé beaucoup plus loin  dans mes investigations ; au fond, le problème du rire des hommes   et de l’époque où ils rient est une question d'histoire de la culture et de la nature humaine qui me dépasse.

            ‒Une seule chose m'intéresse : comment les hommes rient. Pas en général, mais chacun en particulier. 2tant donné que j’imite bien, je faisais rire les gens en singeant le rire des principaux types humains : la vedette, l'imbécile, le chef, les collègues, les hommes en vue. Je suis passé au rire des héros de romans et quand je serais libre, je pense que je vais relire Dickens ou Balzac pour voir comment riaient leurs héros. C’est ainsi que j’ai aussi étudié le rire des personnages historiques. Je me suis demandé comment riait Napoléon, le duc de Wellington, Henri VIII ou Philippe Néri, ce saint dont on disait qu’il était joyeux. Le rire de François d'Assise, je l'ai aisément imaginé car c’était évidemment le rire naturel de l’homme au cœur pur. Mais quand il m'a fallu envisager le rire de Jésus, je me suis arrêté. 

            Nous nous sommes tus. Cette légèreté finissant en figure de gravité avait quelque chose d’intéressant. L'homme collé à moi semblait «  libre ». En tout cas, vraiment détaché de tout.

            ‒Comment as-tu supporté de passer tout ce temps dans les trains ? Ai-je demandé.

            Au début, c'était admirable. Réfléchis! Imagine-toi sans racines, sans maison ni travail, sans destination, quelle liberté ! Comparés à moi, les autres étaient des plantes. J'avais de petites économies, si bien que, mon pardessus à la main, ma valise dans l'autre, je pouvais appareiller n'importe quand pour n'importe où. J'avais une préférence pour les trains au long trajet, bon marché. J'étais pareil à un esprit flottant  en liberté parmi les autres voyageurs pliés sous la matière, les soucis, les objectifs. C'est alors que j'ai observé toute la bêtise du voyageur, cette bêtise de galet dans le courant. «‒ C'est bien le train pour?...», «‒ Je ne me suis pas trompé de direction?...», « ‒ Où mettre ma valise?» Il ne sait rien, ne comprend rien et sa seule réaction humaine est la peur. Puis le galet se fait léger, il finit par rouler lui aussi mais il reste un galet. Je parlais avec les gens, j'apprenais d'eux ce qui se passait dans le monde, parfois des choses intéressantes sur leur compte mais au fond ma liberté les défiait. Ils voulaient et devaient arriver quelque part. Ils pendaient, ils étaient lourds. Quelle peur s'emparait d'eux quand le train prenait de ces retards où je ne voyais que bénédiction ! J'avais l'impression d'avoir avec moi un appareil de vol individuel. Effectivement, l'homme ne voyagera heureux que pourvu de cet appareil de vol individuel placé dans le corps des oiseaux et non comme jusqu'à présent dans des cages et en suivant les trajets tout faits des voies ferrées, des routes et des  lignes aériennes.

            Je ne peux cacher que je participais à la vie de ces non-volants dépourvus de toute gratuité que sont les hommes. Quand un retard sérieux se produit, nous commentons, nous quêtons des informations, nous protestons avec plus d'indignation que les autres. Moi, j'avais intérêt à ce que le train retarde et pourtant, je sentais parfois moi aussi le besoin d’arriver précisément nulle part.  Une fois le terminus atteint, je descendais dans une chambre près de la gare, je me reposais puis je reprenais ma route. Ma réserve d'argent s'épuisait. Au bout d'un an environ, j'ai commencé à voyager sans payer: à faire le «blat » comme on dit en roumain.

            ‒Comment voyage-t-on en faisant le «blat»?

            ‒Il y a deux manières de faire le «blat». Pour le premier, on s'arrange avec le conducteur. L'autre se pratique au noir. Si tu veux voyager au noir sans arrangement préalable, il faut le faire sur de courtes distances. Moi, je n’avais pas le choix, c’était l’arrangement au préalable. Au moment du départ, j'attendais sur le quai tout au bout de la voie ferrée et regardais les contrôleurs. D'après leur type physique, je savais si je pouvais risquer la chose. J'avais l'habitude de voyager en classe inférieure, là où les wagons sont plus remplis mais il arrivait qu'un contrôleur me laisse dormir en première en échange d'un pourboire : il prenait les billets de ceux qui descendaient et m'en fourrait un dans la poche. En cas d'inspection, je dirais que par mégarde j'avais raté mon arrêt parce que je dormais. Un autre me prenait ma pièce d'identité  pour pouvoir dire à l’inspecteur qu’il était sur le point de me dresser un procès verbal. Dans les trains bondés, tout allait bien. Quand nous étions plusieurs, surtout des étudiants, la situation était plus rassurante. Le contrôleur nous prévenait dans le cas où arrivait un équipe de sur-contrôle. Le plus dangereux, c'était les contrôles «en pincette»: un inspecteur à chaque extrémité du wagon prêts à vous coincer au milieu. On entend cliqueter les appareils, on court d'un contrôleur à l'autre, en désespoir de cause on grimpe sur le toit du wagon, on descend à l'arrière du train. Une fois quelqu’un m’a tendu la main juste au moment du départ. C'était l'inspecteur en personne. Une autre fois, je me suis trouvé à côté d'un groupe d'excursionnistes soviétiques. J'ai feint d'être touriste, utilisant le peu de russe que je savais pour parler avec eux. Devinant dans quelle situation je me trouvais, ils m'ont sauvé. Chez eux aussi, m'ont-ils dit, ils pratiquent ce sport-là et ils ont un nom pour les voyageurs clandestins, les «lièvres».

             Le sale côté de l'aventure était bien là: se sentir dans la peau d’un lièvre. Ça requiert une vigilance fantastique.  Impossible d'entrer en conversation prolongée avec quiconque. Impossible de lire un livre. Impossible de se plonger dans ses pensées. Même indépendamment des risques à faire le «blat», ma vie ressemblait de plus en plus à celle d'un lièvre. Que me donnait elle, cette liberté que je m’étais octroyé ? Mon lot, c'était la fuite. J'étais libre de fuir n'importe où, c'est tout. Au bout de deux ans, j'étais miné par une nostalgie de chaises, de tapis, d'êtres humains différant des créatures spectrales croisées dans les trains. J'avais une nostalgie d'arbres qui ne défileraient pas et d'herbe. Je me suis rendu.

            ‒Je ne pense pas que tu aies trouvé beaucoup de tapis ici en prison, ai-je dit.

            ‒Non, a-t-il répondu (et je le sentais sourire en parlant), mais j’ai gardé un tapis enchanté, le goût de planer. Même ici, parmi ces gens si lourds, j'ai l'impression d'être un être léger. Je tente de faire parler les gens, de les faire rêver. N'as-tu pas senti comme on rêve bien ici ? 

            Trois jours après, nous nous séparions.

            ‒Viens me voir quand tu sortiras, m'a-t-il dit. Je m'appelle Ernest. Contente-toi de demander Ernest à la mairie de la capitale, Service Economique... Tous me connaissent...

‒Comment sais-tu qu'on te rendra ton poste ?

‒J'en suis certain. Ils ont besoin de gens comme moi : je suis joyeux et je fais rire les gens. Leur monde à eux est si triste…

 

Traduit du roumain par Hélène Lenz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’anonyme flamand, roman de Constantin Mateescu est paru en décembre aux éditions du Soupirail, dans la traduction de Mariana Cojan Negulescu. Suivez les déambulations du professeur taciturne dont c’est l’anniversaire : le roman retrace cette journée de sa vie entre réflexions et souvenirs de sa femme aimée.
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• L’hiver 2014-2015 est décidément très riche en livres exceptionnels : Les vies parallèles, nouveau livre de Florina Ilis, sort le 15 janvier aux éditions des Syrtes dans la traduction de Marily le Nir. Le talent de la romancière fait revivre les dernières années du poète Mihai Eminescu devenu fou. Le roman déploie devant nos yeux toute la société roumaine à travers ce qu’elle pense et dit du poète national utilisé à toutes les fins politiques et idéologiques. Plongez dans la vie de ce poète romantique.
•La célèbre poétesse Nora Iuga a écrit un court roman intense et beau, La sexagénaire et le jeune homme que nous avions annoncé ici. Il est paru aux éditions Square éditeur. A découvrir d’urgence.

 

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Faustine Vega

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